Si il n'y avait pas un lien affectif qui m'unit à ce sport et qui renvoie à une représentation d'un corpus de valeurs, réelles, inventées ou exagérées, je détesterais le football. La saison 2010/2011 qui vient de se terminer est l'occasion de faire un bilan qui me conforte dans la position que le football professionnel se situe au dessus des lois et bénéficie d'une certaine impunité. Entre collusion, chasse à la pensée qualifiée de « naïve », dérive xénophobe et coup de balai sur certains dossiers gênants, l'année écoulée fut l'occasion d'offrir du grain à moudre aux détracteurs du « people's game ».