"Moi, je préfère avoir un stade qui s'appelle Allianz plutôt qu'Emirates, vous voyez pourquoi?". Christian Estrosi est maire de Nice, il n'aime pas les arabes, et on l'aura bien compris. D'ailleurs ça tombe bien puisque c'est l'assureur munichois - qui assurait les installations SS dans les camps de concentration -  qui sera le premier à donner son nom à un stade de Ligue 1. Fini le Ray, bonjour l'Allianz Riviera. Un naming qui fait grincer des dents chez des supporters qui auront reçu pour lot de consolation, de choisir le nom des tribunes.

Alors que les chiffres des affluences de la mi-saison de Ligue 1 démontrent une tendance à la baisse, les projets de stade dans l’hexagone tendent vers le “toujours plus grand”. Un paradoxe qui permet au Moustache Football Club de soumettre l’idée qui peut paraître saugrenue : et si l’on faisait le pari des stades éphémères ? la démonstration suivante prouve que la démarche est possible, qu’elle est déjà exploitée ou en projet mais qu’en France, la puissance des grands groupes de BTP empêche de s’engager sur cette voie.

Présenté hier soir à la presse, le projet de Jacques Herzog et De Meuron a donc été retenu pour la réalisation du Grand Stade de Bordeaux (de son vrai nom le Stade Bordeaux Atlantique). Comme dans chaque projet urbain, les journalistes présents ont eu droit à une vidéo mêlant 3D et film afin de nous présenter cette nouvelle enceinte sportive. Le Moustache Football Club revient donc seconde après seconde sur la conception qu'ont les architectes de l'évènement footballistique et de son impact dans l'environnement.