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Moustache Football Club, réflexion et analyse sur l'actualité du football.

Vairelles slam et or

Vairelles slam et or

Joueur atypique du football moderne, Tony Vairelles reste toujours debout dans la vie, comme sur le terrain. Après la taule, Vairelles marche sur les pas de Pascal Olmeta ou Youri Djorkaeff et s'essaie à la "musique". Ses fans apprécieront.

De son vrai nom Tony-Mickaël Patrice Yves Vairelles, l'Elvis du ballon rond revient dans les journaux. Après le foot et les faits divers, Vairelles cherche à voir son nom dans Rock & Folk. Après tout, Tony Vairelles n'est pas n'importe qui. Coupe du Monde 98, France-Paraguay, stade Félix Bollaert, alors que les bleus peinent à trouver l'ouverture. L'enceinte fétiche des Sang et Or scande "Tony Tony Tony Tony go!" alors que celui ci, pourtant auteur d'une saison exceptionnelle, n'a pas été appelé par Aimé Jacquet. Tony Vairelles est un mythe, un mec vrai, un gitan, dont les techniques de dragues n'ont pas laissé Sophie Thalmann insensibles.

 

 

 

C'est grâce à notre ami Samuel Duhamel que l'on découvre le tube de l'été de tous les campings de la cote d'opale. A l'occasion d'un match concernant les anciens du RC Lens, Tony Vairelles interprète un extrait de son album. Artistiquement au niveau de Tape dans un ballon, l'homme à la coupe mulet aura au moins le mérite de rappeler aux supporters lensois, devenus dépressifs ces derniers temps, qu'il les aime. On se souviendra de sa hargne sur le terrain, de son exclusion complètement honteuse à Wembley, que les supporters lyonnais, alors qu'il portait le maillot des gones, le surnommaient "le neuneu", du jour où il proposa à Martel de jouer gratuitement pour le RC Lens quand il descendait en L2, de ses frasques familiales aux sorties des boîtes de nuit qui lui offrirent un séjour en prison. On se souviendra aussi de sa tentative d'immersion dans la musique... ou pas

 

 


Tony Vairelles, mon coeur est sang et or par Samuquita

 

Pour lensois.com, Romain Scheers lui consacre une interview, il nous a confié ceci : "Il m'avait promis deux jours avant le match de m'accorder un peu de temps. Après le match, on s'est vu mais il a dû faire 200 photos (je n'exagère pas) ça a bien duré entre 30 et 45 minutes. Il me faisait des clins d'oeils genre "je peux pas refuser" Une fois les photo fini, il me dit tu n'as pas soif ? On va à la buvette, on prend à boire et on commence l'interview. J'avais vraiment l'impression d'être avec un pote l'interview fini on s'est embrassé, c'était la première fois que je le voyais seul à seul." L'homme est resté proche de son public, des gens, des journalistes, et c'est ça qui fait sa popularité : sa proximité et sa gentillesse.

 

Et parce qu'on l'aime, sa mythique interview par Sophie Thalmann

 


Tony Vairelles dans Téléfoot en 1999 par ChezLesGirondins

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